Avoir des œufs frais chaque matin c’est un privilège dont beaucoup de ménages veulent profiter. En plus posséder une basse-cour c’est vraiment quelque chose de sympathique. D’autant que les poules sont bien plus intelligentes qu’on ne le pense. Le seul problème quand on vit à la campagne, c’est que la vie sauvage rôde tout autour à l’affût de proies, dont les poules font partie. Déjà il faut déterminer de quels animaux il s’agit. Une fois identifiés, on peu mettre en place une "stratégie" pour protéger ses poules de ces carnassiers.
De quels prédateurs faut-il protéger ses poules ?
Les animaux, sauvages ou non, et qui raffolent de la chair des poules, sont nombreux. Parmi les plus courants on pense notamment à...
Le renard
Le renard est l’animal auquel on pense immédiatement quand il s’agit de protéger les poules des prédateurs. Cet animal sauvage est redoutable et son intelligence au-dessus de la moyenne de la race animale en général, font de lui l’ennemi n° 1. C’est pendant la période de reproduction qu’il est le plus à craindre, de mars à juillet. Il est prêt à prendre tous les risques pour nourrir la femelle et lees petits.
La fouine
Si la fouine est également une proie pour le renard, elle est un prédateur pour les poules. Mais son intérêt se tourne plutôt vers les œufs. Cependant lorsque les poules s’agitent trop, l’animal n’hésite pas à tuer celles-ci afin de profiter tranquillement de son repas.
La belette
La belette a une préférence pour les souris et les mulots qui volent une partie du grain aux poules. Mais si elle a la possibilité de manger les œufs des poules elle ne s’en prive pas. C’est surtout sa petite taille et sa capacité à se faufiler dans les trous très petits qui en font un ennemi du poulailler.
Comment protéger ses poules des prédateurs ?
Il y a des solutions pour garder ses poules en vie. Certaines sont évidentes, et d’autres plus compliquées à mettre en place, ou du moins plus coûteuses...
Un poulailler
Le poulailler est une sorte de grande maison dans laquelle les poules peuvent pondre, se reposer, s’abriter de la pluie, de la neige, du vent. Elles profitent également de perchoirs et de toute le nécessaire pour manger et boire à leur guise. Le poulailler est indispensable pour que les poules se sentent bien (toutes les infos nécessaires se trouvent sur le site MonPoulailler.fr). Mais il n’est en aucun cas un moyen de protéger ces oiseaux des prédateurs.
Un enclos
L’enclos est bien sûr la 1ère chose à laquelle on pense pour mettre ses poules à l’abri. C’est donc concrètement une clôture grillagée d’une grande envergure où les poules peuvent se promener et picorer à leur aise à la recherche de vers de terre et de divers insectes. L’enclos est nécessaire pour protéger les poules des prédateurs. En effet il est difficile de constamment les surveiller. Et on peut être certain que c’est au moment où l’on est occupé que le désastre a lieu. Une hauteur de 2 mètres est suffisante. L’idéal est de grillager complètement l’enclos du sol au plafond. L’enclos a donc plusieurs fonctions :
- Il protège vos poules des prédateurs (ça on l’a compris)
- Il épargne la totalité du terrain. Les poules picorent et grattent sans cesse sans distinction. Pour conserver un beau gazon et éventuellement un potager qui donne des légumes, l’enclos est indispensable.
- Tout propriétaire d’un chien aura bien du mal à faire comprendre que ces oiseaux qu’il adore chasser et manger lui sont interdits. Devant la grande tentation, l’enclos est nécessaire, aussi pour éviter un stress trop important aux poules. Ainsi le chien finira par les ignorer.
Un coq
Le coq, c’est le chef de la basse-cour. Sa présence et surtout son chant, peuvent être inconvenants selon le lieu où l’on vit, pour le voisinage notamment (quelques faits divers à propos de coqs ont fait la une des médias ces derniers temps). Mais il joue parfaitement son rôle de protecteur de ses petites copines. Il aura bien du mal à faire fuir un renard certes, mais au moins il lancera l’alerte et se battra jusqu’à la mort sans se défiler même s’il a évidemment très peur de cet impitoyable adversaire.
Un chien
D’instinct, le chien défend son territoire. A ce titre il comprend très vite qu’il est vivement encouragé à chasser tout animal qui s’approche du poulailler, et de la propriété d’une manière générale. Mais il n’est pas infaillible et pas tout le temps à l’extérieur non plus.
Un bruit constant
Une solution efficace, mais qui ne dure malheureusement pas, c’est de laisser un poste de radio proche du poulailler. C’est une bonne solution la journée, mais dérangeante la nuit pour les poules. Et c’est sans compter sur la ruse légendaire du renard qui comprendra au bout de quelques temps que ce bruit n’est pas un réel danger.
Une porte
L’enclos protège les poules des prédateurs le jour. La nuit il faut les faire rentrer dans le poulailler qui lui doit être sécurisé, avec une porte. Si se lever le matin aux aurores pour ouvrir la porte aux poules est contraignant, il existe des portes automatiques programmées pour s’ouvrir à l’heure souhaitée. Peut-être même qu’il en existe désormais dont le déclenchement a lieu au moment où le soleil se lève, grâce à un détecteur de lumière. Mais ça peut être dangereux si des réverbères ou une lampe torche s’allument au passage des propriétaires.
En prenant des précautions, il n’y a aucune raison que les prédateurs parviennent à manger les poules. L’enclos solide à petits trous, bien ancré dans le sol et suffisamment haut, est une bonne solution. Avec une porte solide qui ferme le poulailler, les poules dormiront tranquillement sans stress et pondront de beaux œufs chaque matin.