Les techniques de peinture ont bien évolué suivant les générations. Certaines œuvres sont restées légendaires pour cause de nuance, de texture, de talent ou de particularité des auteurs. Mais s’il existe aujourd’hui une technique révolutionnaire qui marque une avancée significative dans le monde de l’art, c’est bien la peinture à l’aérographe.
L’aérographe : un outil unique pour faire de la peinture
Il s’agit d’un petit pistolet à peinture qui fait à peu près la taille d’un stylo. La découverte de ce merveilleux outil marque toujours un changement radical dans votre manière de peindre et d’appliquer les couleurs. Il est très impressionnant par son rendu impeccable et par sa précision à couper le souffle ! Son principal intérêt est l’opportunité de pouvoir peindre ou colorer sur tout type de support avec une infinité de médiums sans un contact avec le support.
Les types d’aérographes
On distingue 2 types d’aérographes :
- L’aérographe à simple action pour moduler uniquement le débit d’air injecté ; il est utile pour débuter son maniement de l’outil sur de grande surface unie.
- L’aérographe à double actions pour non seulement moduler le débit d’air, mais aussi pour moduler le débit de peinture ; il est pratique pour réaliser des détails, ou autres dégradés et effets particuliers.
Comment manier un aérographe ?
Le fonctionnement d’un aérographe s’articule autour de deux éléments à savoir, l’air comprimé et le médium qui désigne le produit pulvérisé. L’aérographe à double actions est plus généralement utilisé en peinture artistique.
En appuyant donc sur la gâchette de l’outil, on libère de l’air comprimé du compresseur par action d’une valve. L’air est acheminé à l’intérieur du système jusqu’à atteindre la buse.
En tirant sur la gâchette, l’utilisateur tire par conséquent l’aiguille, qui en reculant, fait couler progressivement de la peinture jusqu’au niveau de la buse dans laquelle se forme le mélange air/peinture.
En somme, de l’action effectuée par l’utilisateur, l’air comprimé vaporise le flux de peinture de manière très fine en forme de cône qui permet, suivant un éloignement de faire de minuscules détails, ou couvrir de grandes surfaces pour peindre des dégradés par exemple.
La distance entre l’aérographe et le support de peinture détermine la densité du médium appliqué. Plus on est proche du support, plus on obtient un jet fin de peinture, et plus on s’en éloigne, plus le jet est large avec des contours flous.
La maitrise de l’aérographe n’est pas une chose facile. Le début n’est pas sans courbatures au pouce et à l’index, mais une fois cette période dépassée, vous réaliserez des chefs-d’œuvre en toute simplicité.
Faire la différence avec l’utilisation de son aérographe
L’aérographe est un merveilleux outil très polyvalent qui occupe une grande place dans le travail artistique de peinture. Pour obtenir un résultat de différence exceptionnelle, il faut associer l’utilisation de l’aérographe à celle du pinceau, combiner les deux techniques de travail, les fondre en une seule pour un rendu unique de magnifiques fondus de couleurs.
L’entretien de l’aérographe
Le nettoyage régulier de l’instrument est un geste essentiel à réaliser après chaque utilisation, minutieusement, pour assurer un jet propre et une longue durée de vie de l’aérographe.
A la fin de votre travail, videz le godet de la peinture utilisée, nettoyez la cavité d’où elle s’écoule avec du coton tige imbibé d’alcool. Remplir ensuite le godet d’alcool et faire un gargarisme en bouchant la sortie de l’aérographe, et en actionnant la gâchette pour faire sortir de l’air.
Démontez ensuite le chapeau de buse, nettoyez toutes les pièces à l’alcool avec un coton tige, récurez tous les recoins soigneusement. Utilisez s’il le faut, une mini brosse de nettoyage entre les dents, et veillez à ne pas perdre des pièces et les différents joints de l’outil.
Lorsque toutes les composantes sont parfaitement propres, remontez l’aérographe et pulvérisez une dose de diluant. Le nettoyage est à présent complet, et votre outil prêt pour une prochaine utilisation.