Premier critère : la superficie, le mode d’énergie et la puissance
Si la salle de bains est grande et qu’il y a beaucoup de serviettes à sécher, il est conseillé de posséder deux sèches-serviettes. Le nombre de watts devra être réparti de manière équitable sur les deux appareils. Les sèches serviettes de petite taille de brico dépôt conviennent parfaitement aux salles de bains de petite superficie.
La puissance du sèche-serviette va dépendre de la superficie de la pièce. Il n’est jamais agréable d’avoir froid dans une salle de bains. La température doit être comprise entre 20° et 22°C. Pour un maximum de bien-être, la puissance du sèche-serviette doit être d’environ 130W par m². Pour une salle de bains de 10 m², il faudra donc une puissance de 1300W. Il faut ajouter à cela 100 W pour compenser la chaleur consommée pour sécher les serviettes humides.
On distingue 3 grands types de sèche-serviette selon leur mode d’énergie. Un sèche-serviette électrique est dit à inertie. Très facile à installer, il se branche sur le circuit électrique du logement et accumule la chaleur qu’il restitue au fur à mesure, lorsque le besoin se présente.
Un sèche-serviette à eau est directement relié au chauffage central. C’est la chaudière qui chauffe l’eau contenue dans l’appareil. Celle-ci arrive via un tuyau et en ressort par un autre. Enfin, le sèche-serviette mixte associe ces deux premiers types, eau et électricité. Lorsque le chauffage central est éteint, c’est la résistance électrique qui permet le fonctionnement du sèche-serviette. Quand la chaudière est allumée, c’est elle qui prend en charge le chauffage de l’eau.
Parmi ces 3 grands types, le choix va dépendre notamment de l’installation au sein du logement et des besoins des occupants. Le dernier modèle est idéal si l’on veut avoir le contrôle sur le chauffage dans sa salle de bains. Le sèche-serviette électrique évite les travaux de plomberie.
La forme des tubes
La forme des tubes va avoir un impact sur l’esthétique de l’appareil et sur la diffusion de la chaleur. Classiques, les tubes ronds sont ceux que l’on trouve le plus fréquemment. Avec les tubes plats, la surface de la chaleur est plus large, ce qui évite aux serviettes de glisser et leur permet également de sécher plus rapidement. Les tubes en amande sont des tubes plats légèrement arrondis vers l’avant. Autre forme possible : le rectangle plein. Cette fois les tubes sont remplacés par des larges panneaux pleins. La surface de chauffe est impressionnante et le style très moderne. Les modèles carrés prennent moins de place. Ils sont plus contemporains.
La matière du sèche-serviette
Différents matériaux existent pour les sèches-serviettes. L’acier convient aux budgets les plus petits. Il s’agira d’un sèche-serviette d’entrée de gamme. L’aluminium permet une montée en température plus rapide qu’avec l’acier. Un sèche-serviette en laiton comportera moins de tubes horizontaux et possèdera un bon niveau d’inertie. Enfin, un sèche-serviette en acier inoxydable sera d’excellente qualité. Ce type de modèle engendrera une montée en température très rapide.
Des règles à connaître avant l’installation
Pour installer un appareil électrique dans une salle de bains, certaines règles sont à respecter. Seule une pièce de volume 2 ou 3 peut être équipée d’un appareil de ce type.
Dans le premier cas, il doit être installé à moins de 60 cm de la baignoire ou du lavabo avec un indice IP de 24 au minimum. Pour une salle de bains de volume 3, le sèche-serviette devra être installé à plus de 60 cm de la baignoire ou du lavabo avec un indice IP de 21 au minimum. Il est conseillé de placer le sèche-serviette sous les fenêtres ou contre les parois froides de la pièce. Enfin, l'appareil doit être certifié NF. Cette certification atteste de la sécurité, de la fiabilité, de la qualité et des performances de l’appareil.