Qui dit commerce sous-entend forcément quête de profit. Un gain rendu possible par une somme de stratégies élaborées par les propriétaires. Ainsi dans le souci d’accroitre leurs revenus, plusieurs bailleurs n’hésitent pas à opérer des hausses au niveau du loyer. Si un tel fait parait justifié pour le bailleur, le locataire par contre ne l’entend point de cette oreille. Alors il est important de savoir les paramètres qui régissent la location et quels sont les éléments à tenir en considération pour augmenter son loyer.
Être armé d’un solide contrat de location avec de bonnes clauses à l’appui
C’est l’élément premier pour parer à toutes éventualités, il vous est fortement suggéré de disposer d’un bon contrat de location. Ce dernier contient la plupart du temps une clause de revalorisation du montant du loyer qui pourra vous servir d’outil de mesure pour chiffrer année l’augmentation du coût de la vie. Une opération qui devra obligatoirement prendre appui sur les indices trimestriels publiés par l’INSEE qui est par excellence l’indice de référence des loyers.
Quel est l’indice le mieux approprié ?
Il est nécessaire avant tout de mettre en évidence le caractère multiple des indices qui sont généralement de 3 ordres à savoir l’indice des loyers commerciaux (ILC) qui est alloué aux locataires commerçants locataires de grands espaces à savoir les garages ou d’entrepôts, il y a aussi l’indice de référence des loyers (IRL) qui lui est affecté aux locataires de logements. Enfin l’indice du coût de la construction (ICC). De tous ces trois, le mieux adapté et le plus utilisé en général est l’indice de référence des loyers qui à la différence des deux autres semble plus favoriser le client que le propriétaire.
Dans quelles circonstances pouvez-vous augmenter votre loyer ?
L’augmentation du coût du loyer est une activité encadrée par la loi qui en définit même les caractères généraux. Si tout le monde peut observer des augmentations, il est cependant impératif qu’elle soit justifiée. Pour pouvoir augmenter le coût de son loyer, il faut qu’il y ait par exemple une révision du loyer, chose qui peut arriver chaque année, ou bien s’il est avéré que le loyer est sous-évalué ou encore si le local subit des réfections majeures.
Comment opérer l’augmentation du loyer ?
Si vous souhaitez augmenter le tarif du loyer, vous devrez obligatoirement maîtriser les indices de l’INSEE, suite à quoi vous pourrez bien évidemment effectuer votre calcul en optant pour la formule suivante : loyers hors multipliés par Nouvel indice INSEE divisé par Ancien indice INSEE.
Quand est-ce que l’augmentation doit-elle entrer en vigueur ?
Tout dépend de vous, mais il est vivement conseillé de le faire respecter le délai légal imposé par la loi et qui est d’une fois par an. Trop de réactualisation contribuerait à faire fuir les locataires alors pour plus de stabilité il vous est conseillé de n’opérer des hausses que tous les 2 ans et profiter du coup pour bien sanctionner les locataires indélicats. Toutefois, la personne concernée à savoir le locataire devrait être avisée des motifs de l’augmentation avant que vous lui fassiez parvenir le courrier explicatif de la révision du coup de son loyer.