9 astuces pour un entretien écologique du jardin

En quoi consiste l’entretien écologique du jardin ?

En tant que science qui étudie les relations entre les êtres vivants et le lieu dans lequel ils vivent, l’écologie se base sur l’équilibre naturel et forme divers écosystèmes.

Entretenir un jardin de manière écologique nécessite de respecter l’environnement, le sol, les plantes et tous les êtres vivants présents. Vous devez intervenir de façon à préserver votre jardin. Pour cela, on évite l’usage des produits chimiques et on recherche des alternatives saines.

Ne pas utiliser trop d’eau dans le jardin

Au fil des années, l’eau se raréfie et tend à devenir un bien précieux. Mieux vaut donc adapter vos besoins en eau en fonction des plantes, du climat, du sol et de l’exposition au soleil.

Il est préférable d’éviter l’arrosage automatique, parfois inutile pour les plantes peu gourmandes en eau. On veille aussi à ce que l’humidité ne s’infiltre pas en profondeur jusqu’au racine.

La solution la plus économique pour jardiner de manière écologique reste le stockage de l’eau de pluie dans un récupérateur ou de grandes bassines. On peut aussi utiliser l’eau de cuisson des légumes pour éliminer les mauvaises herbes.

Avoir recours au paillage

Pour conserver la terre humide et éviter l’assèchement des sols, rien de tel que le paillage. Cette méthode reproduit la nature. Dans la forêt, le sol est jonché de feuilles, de morceaux de bois, etc.

L’idée consiste à recréer cet environnement dans votre jardin. Cette couche constituée de matières organiques présente l’avantage de retenir l’eau et elle permet d’éviter la survenue des mauvaises herbes.

Fabriquer ses propres pièges à limaces

Les limaces raffolent des salades et autres plantations du potager. Pour éviter qu’elles ne fassent de gros dégâts, il est préférable d’installer des pièges à proximité. On place des bols de bière dans les endroits stratégiques. Attirées par l’odeur de la boisson, les limaces s’y noieront.

Il y a d’autres astuces naturelles pour éloigner les limaces. On peut planter des végétaux répulsifs près du potager, travailler la terre correctement ou installer le compost à l’écart afin de ne pas les attirer.

Ne pas faire perdre ses fruits et légumes

Il arrive parfois que l’on soit débordé par un potager ou un verger trop prolifique. Si tel est le cas, évitez de laisser pourrir les légumes et les fruits. À la place, faites-en profiter les voisins ou les associations. Déposez des cagettes pleines de fruits et légumes en précisant qu’elles sont à disposition.

L’autre idée consiste à faire du troc entre voisins. On peut échanger sa production entre gens d’un même quartier. De manière plus formelle, il existe des bourses aux fleurs ainsi que des lieux d’échange entre jardiniers – une façon de varier les plaisirs !

Le recyclage des matières organiques

Les matières organiques produites sur place peuvent faire l’objet d’un recyclage. Il est possible de transformer les déchets végétaux. Cela peut se faire par l’intermédiaire du compost, ou directement dans les massifs. Par exemple, on utilise les feuilles mortes ou le broyat de coupes en paillage. On peut aussi laisser le produit des fauches ou de la tonte sur le sol afin qu’il serve comme engrais vert. On l’incorpore ensuite en surface au potager.

Composter les déchets, la meilleure astuce des jardiniers

Plutôt que d’utiliser des engrais chimiques, on peut avoir recours à des produits naturels. Des feuilles mortes trouvent place au pied des arbustes et font office de humus. Quant au marc de café, il est très bon pour la pousse des rosiers.

Ne jetez plus vos épluchures de fruits et légumes ni vos autres déchets tels que les coquilles d’œufs. Ils forment un compost très efficace pour remplacer les engrais chimiques. D’autant plus qu’il est facile de construire son propre composteur, notamment avec des palettes en bois.

Attirer la petite faune du jardin

Favoriser la venue des petits animaux du jardin reste une bonne idée. Pour attirer les insectes auxiliaires, rien de tel que des abris à insectes. Disséminez-en au sein du jardin et du potager. On peut également prévoir des refuges pour les oiseaux, grenouilles, lézards, hérissons, chauve-souris, etc.

Cette petite faune contribue à équilibrer les lieux et à lutter contre les ravageurs. Effectivement, les petits animaux se nourrissent de faune parasite. Chacun d’entre eux tient un rôle spécifique. Toutefois, il convient d’être assez patient. Deux à trois années s’avèrent nécessaires pour passer d’un jardin traité à un terrain écologique.

Éviter les sols nus dans le jardin

En toute saison, il est conseillé d’éviter les sols nus. Pour cela, on couvre le sol avec du paillage de différents types suivant les endroits et le style du jardin. Installer une végétalisation plus conséquente reste une option efficace. Des plantes couvre-sols, des plantes vivaces sous les arbustes représentent de bonnes idées.

Couvrir le sol permet de limiter l’érosion due aux vents et la dispersion des éléments nutritifs à cause de la pluie. On évite aussi la formation d’une croûte de battante liée au martelage des averses en surface et qui entraîne une imperméabilité du sol ainsi que l’évaporation trop rapide de l’humidité.

Par ailleurs, un sol nu s’arrose plus souvent alors qu’un sol couvert garde plus longtemps l’eau disponible pour les plantes.

Tondre sa pelouse de manière écologique

La tonte différenciée apparaît comme le meilleur moyen d’entretenir son jardin de manière vertueuse. L’enjeu consiste à délimiter des zones en privilégiant la tonte courte à certains endroits. Par exemple, mieux vaut tondre ras autour de la terrasse.

A contrario, l’herbe peut être plus haute dans les endroits reculés du jardin. Ainsi, les fleurs sauvages auront tout le loisir de s’y épanouir et les insectes utiles au jardin pourront élire domicile.

Pensez également à la jachère de fleurs qui peut remplacer un coin de votre pelouse. L’avantage est qu’elle nécessite peu d’entretien et assure une biodiversité de votre extérieur.