Si de nombreux Français ont profité de la baisse des taux historique dans l’hexagone pour concrétiser leur projet immobilier ou renégocier leur prêt en cours, d’autres souhaitent passer la seconde et augmenter leur patrimoine immobilier.
Acheter un nouveau bien immobilier
Les taux ont surpris tout le monde ces dernières années et les foyers ayant les capacités et la possibilité de souscrire un prêt immobilier ont profité des conditions favorables pour devenir propriétaire ou renégocier leurs emprunts déjà en place. D’autres ont bien compris qu’avec une capacité d’endettement suffisante, il était possible de supporter un deuxième emprunt pour investir dans la pierre, que ce soit dans le cadre d’un projet de construction pour de la revente ou du locatif.
Certains ménages se posent donc la question de pouvoir acheter un nouveau bien avec un prêt immobilier déjà en cours, dans un but d’investissement avec ou sans apport. Cette opération est possible mais pour bon nombre d’emprunteurs, la capacité d’endettement sera un frein car il ne faut pas dépasser le seuil de 33%. La solution peut résider dans le regroupement de crédits immobilier, un financement permettant d’acheter un nouveau bien immobilier grâce à la garantie hypothécaire du premier bien.
Regrouper les deux prêts immobiliers pour investir
Un emprunteur ayant un prêt immobilier en cours et souhaitant acheter un nouveau bien pourra par le biais du regroupement de crédits faire racheter son prêt en cours et ajouter le montant du nouveau bien à acheter, ce montant sera déterminer en fonction de la quotité hypothécaire, c’est-à-dire en fonction de la valeur du premier bien immobilier.
Concrètement, l’emprunteur propriétaire se retrouve avec une seule mensualité incluant le remboursement des sommes dues pour les deux biens immobilier, sa résidence principale et sa résidence secondaire ou bien en location. Ces montages particuliers en sont proposés que par des établissements de crédits spécialisés dans les financements hypothécaires (voir cet article sur l’hypothèque pour en savoir plus). Seuls les intermédiaires sont donc positionnés pour pouvoir accompagner les ménages ayant ce type de projet, si la complexité de l’instruction du dossier est prouvée, rien ne garantit à ce stade la faisabilité du financement pour le demandeur.
L’intermédiation bancaire, un levier sur mesure
L’intermédiation bancaire est constituée de courtiers et de mandataires qui travaillent soit pour le compte d’un établissement (ou plusieurs), soit pour le compte du client. Dans les deux cas, la mission de l’IOBSP est d’instruire le dossier en s’assurant des différentes possibilités de financement, que ce soit en matière de critères, de taux ou encore de mensualité. Ces organismes forment une passerelle entre l’emprunteur et l’établissement de crédit qui n’est pas toujours connu du grand public, ils sont rémunérés uniquement sur les dossiers financés, ils perçoivent ce que l’on appelle un mandat.
Ils ont pour obligation de répondre au besoin du client car autrement, ils ne perçoivent pas de rémunération. Il y a donc une relation de confiance qui s’installe entre l’intermédiaire et l’emprunteur, ce qui permet de proposer la meilleure offre en fonction de ses besoins et de ses attentes. Comme tout organisme financier, la prudence est de mise et il est conseillé de bien réfléchir avant de signer une offre de contrat de crédit.